L'angora turc est une race de chat à poils mi-longs originaire de Turquie (van). Ce chat est caractérisé par sa robe à poils mi-longs très soyeuse et sans sous-poils, et une silhouette fine qui le classe dans la catégorie des chats foreign comme l'abyssin ou le bleu russe. Race de chat très ancienne, l'angora turc est à l'origine de l'ensemble des races à poils longs (persan) et mi-longs (norvégien, maine coon, etc.) présents en Europe et en Amérique.

Race naturelle ayant connu un très grand succès au XVIIIe siècle, ce chat de taille moyenne est actuellement encore peu connu, malgré de grandes qualités esthétiques et de caractère.

"La destinée des Angoras Turcs est passionnante car elle témoigne de l’histoire en général et de l’histoire du chat de race en particulier" (extrait du site du LOOF)

Ce chat est connu en Orient depuis plus de 1 000 ans. L'angora turc était déjà décrit chez les Romains, ainsi Auguste Octave, premier empereur de Rome décrivait sa chatte blanche aux yeux or "comme délicate et raffinée, noble et indépendante d'esprit". Les angoras turcs blancs étaient notamment possédés par les riches marchands qui voyaient en eux un symbole de pureté, de finesse et de richesse. Il est le premier chat à poil long arrivé en Europe. Le nom de ce chat provient de l'ancien nom de la capitale de la Turquie, appelée aujourd’hui Ankara. Il donnera son nom à l'ensemble des animaux « angoras », c'est-à-dire à poil mi-long (par exemple, le lapin angora).

Ce chat est connu en Orient depuis plus de 1 000 ans. L'angora turc était déjà décrit chez les Romains, ainsi Auguste Octave, premier empereur de Rome décrivait sa chatte blanche aux yeux or "comme délicate et raffinée, noble et indépendante d'esprit". Les angoras turcs blancs étaient notamment possédés par les riches marchands qui voyaient en eux un symbole de pureté, de finesse et de richesse. Il est le premier chat à poil long arrivé en Europe. Le nom de ce chat provient de l'ancien nom de la capitale de la Turquie, appelée aujourd’hui Ankara. Il donnera son nom à l'ensemble des animaux « angoras », c'est-à-dire à poil mi-long (par exemple, le lapin angora).

Au XVIIe. siècle (aux environs de 1620), l'explorateur italien Pietro Della Valle, intrigué par cette race, est le premier à les décrire. Le naturaliste français Fabri en ramène alors quelques spécimens de Turquie et devient ainsi le premier éleveur de la race en Europe. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce chat ne provient pas que de Turquie : en effet, à cette époque, certains sont aussi originaires de Syrie et d'Iran. Il est l'objet de description scientifique dès 1756, notamment par le naturaliste Buffon dans son Histoire naturelle : « Le chat d'angora tout blanc et à longs poils ».

Ce chat est dès lors très apprécié de toute l'aristocratie européenne et, notamment en France, à la cour. Richelieu en possédait quatorze, et les rois de Louis XIII à Louis XVI en possédaient également car ces chats représentaient un objet de luxe. Marie-Antoinette en possédait plusieurs et les envoya en Amérique avant d'être arrêtée. C'est ainsi que la race est arrivée dans le nouveau monde et a ensuite donnée naissance au maine coon.

De grands auteurs parlent de lui : Linné, pour le distinguer du chat domestique et du chartreux, lui donne le nom de Cattus angorensis. De grands peintres l'ont représenté comme Bachelier ou encore Courbet dans son atelier du peintre

En Angleterre, ce chat fut également très populaire. Au XIXe siècle, associée au british, il donne naissance au persan, auquel il transmet le gène responsable du poil long. Malheureusement, il est victime du grand succès de ce dernier. Il manqua ainsi de disparaître, et fut même en voie d'extinction après la Seconde Guerre mondiale. Les Turcs inquiets de voir la race disparaitre, décidèrent de la protéger et des spécimens furent accueilli au zoo d'Ankara.

C'est alors que des éleveurs en Europe et aux États-Unis décidèrent d'importer des angoras turcs de Turquie, où la race est actuellement protégée. On retrouve parmi ces chats importés, et ancêtres de nos angoras turcs, les chats Yildiz et Yildizcik provenant du zoo d'Ankara.

Dans les années 1970, cette race connut un véritable essor. Concrétisant cela, la Cat Fancier Association (CFA) enregistra les premiers sujets en 1970, et reconnut la race en 1973, ce que la Fédération internationale féline (FIFé) fit en 1988.

Cependant cette race reste relativement rare et peu connue de nos jours et est fortement concurrencée par des races plus récentes de chats à poils longs et mi-longs dont elle est pourtant à l'origine : norvégien, sibérien, maine coon, persan… Elle est toujours protégée au zoo d'Ankara où l'on peut encore voir des spécimens et qui sont encore exportés pour enrichir les élevages du monde entier de sang neuf.

Chat Angora turc MAUI.jpg   

Photos et texte extraits de WIKIPÉDIA.

 

Photos et extrait du site WIKIPÉDIA. Merci à eux.